Pochoirs de Yarps sur toile et papier.
Stencils of Yarps on canvas and paper.
Pochoirs de Yarps sur toile et papier.
Stencils of Yarps on canvas and paper.
Plusieurs artistes du collectif From Gotham seront mis à l’honneur durant cette exposition au 59 Rivoli à Paris : Tarek, Basto, Mat Elbé, Yarps, Balyc et Vincent Pompetti.
Several artists from the From Gotham collective will be honored during this exhibition at 59 Rivoli in Paris: Tarek, Basto, Mat Elbe, Yarps, Balyc and Vincent Pompetti.
Spray Yarps… derrière ce court palindrome se profile un discret, pochoiriste à ses heures qui a fait de la rue et des squats ses terrains de jeux dès 1985. Il s’adonne à sa pratique dans les méandres des anciennes carrières parisiennes au cours de multiples explorations. Il traîne ses matrices dans Paris intra muros, égrenant les figures de ses VIP préférés sur les murs – des personnalités tout à la fois adulées et controversées comme Brigitte Bardot, Dali ou Al Capone. Electron libre dans les milieux punk et underground, Yarps rallie la Zen Copyright en 1990, un groupement d’artistes adepte des squats. Expulsions après expulsions, le collectif ouvre de nombreux espaces dans Paris, rejoint par des amis pochoiristes, dont Le Bateleur (RIP), qui compte parmi les précurseurs de l’art urbain dans les années 80/90. Yarps va exposer à plusieurs reprises dans ces squats d’artistes des œuvres composées de tous types de matériaux, jusqu’à la dissolution du collectif fin 90. Il collabore en parallèle étroitement pendant plusieurs années avec le photographe Gérard Lavalette, découpant les matrices des portraits que ce dernier réalise pour lui. Au fil du temps, ses pochoirs évoluent vers le collage.
Il vaporise directement les pages de vieux journaux ou livres sélectionnés en fonction de ses thèmes de prédilection pour les afficher sur murs. Coupant court aux vernissages et mondanités, il préfère œuvrer dans son appartement parisien qui lui sert d’atelier, ciselant au cutter X-acto les traits de ses héros intimes lorsque le temps le lui permet. Dans ses compositions réinterprétant souvent les figures du cinéma dans des films d’anthologie, les personnages tiennent en joue le spectateur avec de gros calibres… Entre vinyle et stencil, son cœur balance : à son art s’attache une forte influence de divers courants musicaux (le early reggae, le rock’n’roll, Gainsbourg, les bandes-sons de Tarantino et Schifrin), Yarps ayant lui-même écopé de quelques années au Conservatoire. Un brin provocateur, féru d’images choc, il ajoute parfois une pincée d’humour décalé, voire politiquement engagé, émaillée d’onomatopées et de jeux de mots savoureux qui sont sa touche personnelle.
Spray Yarps … behind this short palindrome stands out a discrete, stencil-maker at his hours that made the street and squats his playgrounds since 1985. He devotes himself to his practice in the meanders of the old Parisian careers during multiple explorations. He drags his dice in Paris intramural, stamping the figures of his favorite VIPs on the walls – personalities both adulated and controversial as Brigitte Bardot, Dali or Al Capone. Electron free in punk and underground circles, Yarps rallies Zen Copyright in 1990, a group of artists who love squats. Expulsions after expulsions, the collective opens many spaces in Paris, joined by friends stencil, including The Bateleur (RIP), which is among the precursors of urban art in the 80/90. Yarps will exhibit several times in these squats of artists works composed of all types of materials, until the dissolution of the collective late 90. He collaborates in parallel closely for several years with the photographer Gerard Lavalette, cutting the matrices of portraits that the latter realizes for him. Over time, his stencils evolve towards collage. He directly sprays the pages of old newspapers or books selected according to his favorite themes to display on walls. Cutting short vernissages and mondanités, he prefers to work in his Parisian apartment that serves as a workshop, chopping the X-acto cutter the features of his intimate heroes when the weather allows it. In his compositions often reinterpreting the figures of the cinema in anthology films, the characters take into account the spectator with big caliber … Between vinyl and stencil, his heart swings: to his art attaches a strong influence of various musical currents (the early reggae, rock’n’roll, Gainsbourg, the soundtracks of Tarantino and Schifrin), Yarps having himself scooped a few years at the Conservatoire. A bit provocative, keen shock images, it sometimes adds a pinch of humor quirky, even politically engaged, enamelled onomatopoeia and tasty word games that are his personal touch.