Quand est née votre vocation d’artiste et qu’est ce qui l’a déclenchée ?
Alors que j’étais en fac de droit, je me suis rendu à un festival BD qui se tenait sur le campus. J’ai alors découvert des auteurs à peine plus âgés que moi. J’étais un gros lecteur de BD et j’aimais bien dessiner. Je m’y suis mis sérieusement tout en poursuivant mes études. J’ai alors rencontré d’autres passionnés, nous avons monté un fanzine, Café Noir, qui a remporté le prix à Angoulême. C’était parti !
Une époque, un artiste ou un courant qui vous a particulièrement marqué.
Comme je le disais, je viens de la BD et, en particulier, historique. Mes auteurs préférés étaient Bourgeon et Juillard. J’étais bien sûr ouvert aux autres courants artistiques et curieux de nature. Mes goûts sont donc assez éclectiques et vont de Holbein à Lucian Freud pour les portraits, par exemple.
Les rencontres qui ont compté dans votre parcours ?
La bande d’auteurs BD de Rouen, dont Dom la scénariste de Gabrielle B., où j’habitais et où tout a commencé. La visite chez Bob de Moor, premier assistant d’Hergé à mon entrée au Lombard puis la collaboration avec Patrick Cothias, pour la collection Vécu chez Glénat. Les festivals BD ou les salons de peinture sont aussi souvent l’occasion de belles rencontres.
Qu’est-ce qui vous ressource ou vous inspire…
J’adore mon lieu de vie, le Finistère avec ses magnifiques paysages maritimes ou de campagne et de landes et ses ciels changeant et toujours renouvelés. Je lis très peu de romans depuis de nombreuses années et m’intéresse surtout à la documentation très riche dont j’ai besoin pour mes ouvrages historiques. J’aime bien aussi regarder un bon film ou une série et bien sûr des documentaires, là aussi c’est très éclectique.
Une couleur fétiche ?
Le Glaz. En breton cela signifie à la fois bleu et vert qui est souvent la couleur de la mer par ici.